mercredi 23 novembre 2011

la méthode Lamaze : les prémices de l'accouchement sans douleur en France

"L'accouchement sans douleur a été mis au point par le Dr Fernand Lamaze et son équipe, après avoir assisté à un accouchement dans l'ex-URSS. Cette méthode repose sur deux piliers. Le premier est pédagogique : il s'agit d'apprendre à la future mère comment accoucher, un peu comme on lui apprendrait à nager. On lui donne notamment des notions d'anatomie. Dans les années 1950, la pédagogie passait par des cours magistraux, et les ouvrières métallurgistes "retournaient sur les bancs de l'école". L'autre pilier du programme est un volet physique. Il reposait à l'époque sur les travaux de Pavlov : il s'agissait de "déconditionner" les femmes à souffrir lors de l'accouchement. Cela passait par associer la contraction à la respiration pour oxygéner bébé, au lieu de l'associer à la douleur.
Cette méthode était très controversée. Dans les années 70, M. Leboyer a ajouté la notion de douceur de l'accueil de bébé. Lumière, gestes… la méthode Leboyer prônait une naissance sans violence. Puis, il y a eu l'arrivée de la péridurale dans les années 80, très fortement dosée à l'époque. Les femmes ne sentaient plus rien. Elles redevenaient passives, alors que la démarche de Lamaze visait à les rendre actives. Il fallait trouver un équilibre entre la diminution de la douleur et l'implication dans son accouchement."
selon doctissimo

A vrai dire, Brenadette n'a rien inventé! Bon faut dire que c'est quand même grâce à son travail que les postures, autres que "gynéco", sont rentrées dans les maternités françaises.

Aprés de multiples lectures sur les maternités du Brésil, j'ai rencontré à plusieurs reprises cette fameuse méthode "de Lamaze", qui m'était jusque là inconnue...étrange car ce docteur est pourtant bien de chez nous. Et j'en avais jamais entendu parlé jusqu'à aujourd'hui!
A vrai dire c'est une méthode assez répandue en Espagne, au Portugal et dans les pays anglo-saxons. Nous on connait mieux Bernadette de Gasquet...

Je vais donc me mettre à cette méthode...

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mardi 22 novembre 2011

Cours de prépa à Mogi-Guaçu

Ce soir je vais assister à mon 1er "curso de gestantes" (cours de prépa à la naissance). Ça se passe à la maternité de l'hôpital São Francisco (à Mogi-Guaçu). Ma belle-soeur Adriana, qui est infirmière dans ce même hôpital, a eu la gentillesse de discuter avec l'équipe médicale afin que je puisse venir.  J'ai hâte de voir à quoi ça ressemble! Apparemment c'est une psychologue qui va animer le cours de ce soir...

Bon j'ai réussi à trouver l'hôpital!! (c'est déjà ça) et je me suis prise une grosse averse! (précision: au Brésil les averses ne ressemblent en rien à ce que l'on peut voir en France, ici ce sont des tonnes d'eau qui tombent en 5mn, résultat: t'es trempé bien que tu sois sous ton parapluie! bienvenue sous les tropiques!!!)
Bon revenons en au sujet...une fois arrivée dans la salle de prépa, j'ai rencontré Viviane, l'infirmière qui donne les cours. Trés sympa. Je me suis présentée : "bonsoir! je ne suis pas enceinte (du moins pas encore), je suis française et je travaille comme "parteira" (traduction: sorte de sage-femme traditionnelle dont le savoir se transmet de génération en génération, on en voit peu voire pas du tout à São Paulo, elles sont surtout dans les zones rurales assez reculées et pauvres)." Vous allez me dire : je n'ai rien à voir avec cette description! je réponds : c'est vrai mais vu que la profession de sage-femme n'existe pas au Brésil, c'est le mot le plus juste que j'ai trouvé.
Et là elle a tout de suite su que j'étais la fameuse belle-soeur française. En même temps je suis la SEULE et UNIQUE française à Mogi-Guaçu!

Aprés de brèves présentations, les femmes enceintes et leur mari sont arrivés. Et comme à la grande habitude des Brésiliens: tout le monde est arrivé EN RETARD!!! même la psycholoque qui animait le cours! 
Et oui, il faut savoir que le Brésilien a toujours du retard....ce qui n'est pas pour me déplaire, car j'ai cette fâcheuse habitude aussi! Au moins je n'aurai pas de problème d'adaptation de ce côté là. 

Le cours était plutôt interessant. Bon j'ai trouvé ça assez théorique. Elle a abordé : les raisons pour lesquelles on fait un bébé, les modifications émotionnelles que la grossesse entraîne (fameux changements d'humeurs), les difficultés que l'on peut rencontrer en cas d'accouchement prématuré, de malformation ou de décés du bébé, la dépression post-natale (ça j'ai trouvé que c'était important d'en parler, car assez méconnue, et ici les femmes sont peu entourées par le personnel médical en post-partum, c'est le grand VIDE.), les rapports sexuels pendant la grossesse, et enfin l'importance de l'intéraction que les parents ont avec leur bébé à travers le toucher, le chant ou encore la lecture...c'est dommage qu'elle n'ait pas développé plus ce sujet! 
Franchement, j'ai regrétté qu'il n'y ait pas eu plus de dialogue, ça manquait d'interaction et j'ai failli m'endormir sur la fin. Aucun futur parent n'a posé de questions. Faut dire qu'elle ne leur en a pas laissé vraiment l'opportunité! En discutant avec elle à la fin, j'ai cmpris qu'elle était fatiguée et qu'il ne lui tardait qu'une chose : rentrer se reposer. Ce que je peux comprendre...

Les Brésiliens ont un rythme de vie trés difficile (ils sont loin des 35H!), on ne peut pas dire qu'ils soient feignants, bien au contraire et pour gagner peu d'argent au final... c'est certain il s'agit là d'un futur sujet à développer dans mon blog.

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