vendredi 27 décembre 2013

la vitamine K1 tu en donnes toi à ton bébé?



Ben moi NON!
pourquoi?
t'as déjà regarder la composition de cette vitamine?
non?
et bien pourtant, ça vaudrait le coup.
j'ai cherché sur le net et voilà ce qu'on y trouve:

-Glycocholique acide, 
-Lécithine de soja, 
-Chlorhydrique acide (E507), 
-Sodium hydroxyde (E524), 
-Eau pour préparations injectables

que de bonnes et saines choses que tout parent donnerait volontier à son nouveau-né, n'est ce pas?

Si tu ne connais pas les effets de ces excipients, je te laisse regarder cette petite vidéo de vv.

alors?
t'en as pensé quoi?
toujours envie de donner cette vitamine?

Perso, si j'ai choisi d'allaiter c'est pas pour intoxiquer mon enfant avec ce genre de produit.

A méditer...

jeudi 5 décembre 2013

L'HNI 2mois aprés…c'est que du bonheur!!

Petit partage: voilà maintenant 2mois que l'on pratique l'HNI avec Elisa (bientôt 4mois) et c'est du pur bonheur!! J'avais déjà partagé ma joie il y a 1mois de cela quant à l'HNI et je continue d'être émerveillée par les capacités d'Elisa! 

Il y a des jours où je suis moins à l'écoute, bien entendu, on est jamais à 100%…mais tous les cacas sont faits dans le pot et 80% des pipis aussi. Mais là encore, il ne s'agit pas résultats. NON. Il s'agit d'écoute et de donner l'opprtunité à nos enfants d'exprimer leur plein potentiel. OUI c'est ça pour moi l'HNI. 

Mon entourage est toujours surpris et reste curieux de cette méthode. Je partage toujours avec plaisir et je vois que certains vont déjà s'y mettre. 
Quelle joie de voir aussi la communication entre Elisa et moi s'affiner! Un simple regard et j'ai compris qu'elle voulait uriner. ça parait incroyable et pourtant c'est bien vrai. Nos bébés ont cette capacité de communiquer avec nous, il suffit de leur faire confiance et de SE faire confiance. L'HNI est une histoire d'intuition, nul  besoin de connaissances et c'est à la portée de tous.

Amicalement.
excellente soirée à toutes et tous.

mercredi 4 décembre 2013

Fini tampons! fini serviettes! l'expérience de Justine

Amélie :
Justine, serais tu d'accord que je t'interview sur mon blog par rapport à ton expérience des règles?

Justine:
Oui je serais d'accord c'est une super expérience.

A: merci!

J: au début j'avais un peu peur, car depuis que j'ai accouché ce sont mes premières règles.

A:ah oui?

J: et en faite non super ! C'est génial! c'est vrai que tu vas beaucoup aux toilettes car tu le sens comme si tu voulais faire pipi.

A: donc tu sens vraiment ton corps te le signaler?

J: oui et en plus j'ai testé alors que je travaillais, donc un peu peur aussi d'avoir des traces au boulot et au faite non, rien. Tu vois comme là je vais te laisser deux minutes car je le sens que je dois y aller.

A: c'est génial! 
ok vas y! 
je suis impressionnée!!
j'ai hâte de l'expérimenter!!
As-tu constaté que ton flux était différent?
Quand tu vas aux toilettes le sang sort en même temps que tes urines? forme t-il un caillot?
J: Alors, les premiers jours mon flux était pas différent par contre au bout de 2jours, déjà j'avais l'impression de ne plus les avoirs.
Quand je vais au toilettes le sang sort en même temps que les urines , parfois ça forme des caillots oui.
A: Donc des règles plus courtes selon toi?
Tu as des règles abondantes en temps normal?
J: Oui, des règles beaucoup plus courtes.
En temps normal j'ai des règles abondantes ce qui me faisait peur au début. Je me disais que j'allais toujours aller aux toilettes et en faite pas du tout, à part les deux premiers jours. Là, je suis au troisième jours et j'ai quasiment plus rien.
A: Quelle découverte incroyable!!
Es tu satisfaite de cette experience?
Est ce que tu comptes la reproduire tous les mois?
J: Très satisfaite et je compte bien la reproduire tous les mois oui !
A: Fini tampons fini serviettes alors?
J: Oui fini !
A: J'ai une question à propos de de tes sous vêtements…as-tu utilisé une culotte ou as-tu fais sans?
J: Comme j'étais au boulot j'ai utilisé une culotte en coton, quand même! par contre pour la nuit, j'ai fais sans et c'est nickel aucune trace.
A: T'as même pas mis une serviette de bain sous tes fesses, au cas où?
J :Non j'ai vu que la journée mon corps me disait quand aller aux toilettes, du coup, j'ai fais confiance.
A: Super!
Bravo pour la confiance en ton corps!
Aurais tu qqc à rajouter pour encourager nos lectrices à tenter l'experience?
J: Non, à part vraiment de faire confiance à son corps car il a beaucoup de potentiel !
et que c'est super car on se rend vraiment compte de ce potentiel.
Essayez!
A: Merci beaucoup Justine pour ton témoignage. J'espère que cela donnera envie à nos lectrices d'essayer.
à bientot. J'attends vos témoignages avec impatience ;).

vendredi 29 novembre 2013

fini tampons! fini serviettes!

Grosse révélation aujourd'hui grâce à Marina ( du site vivre cru) : le corps est capable de contenir le flux sanguin. plus besoin de serviette ni de tampon et autres polluant pour notre corps! je vous invite à regarder cette vidéo pour en savoir +. Et vous, vous en pensez quoi? Seriez-vous prêt à faire le test?



Astuce pour que ça marche : ne pas porter de sous-vêtement ou du moins des sous-vêtements lâches, sinon le flux s'écoulera. Donc pas de string ni de vêtements moulants. ;)
J'attends mon prochain cycle avec hâte pour tester et partager mon expérience.

Notre corps est d'une intelligence incroyable, souvenons-nous en!

vendredi 22 novembre 2013

manger son placenta…pourquoi pas?


Pour ma part, j'ai osé le faire. BEURK! certains diront. Je vous assure que ça n'a aucun goût et que ce n'est pas plus dégoutant que de manger du poulpe ou un escargot…(si on y pense bien).

Bon c'est vrai que ce n'est pas trés appétissant. L'astuce c'est de le poser au fond de la gorge et de l'avaler avec un grand verre d'eau (comme um médoc). J'ai senti un léger goût de fer dû au sang qu'il y avait dessus (même aprés l'avoir lavé,) mais rien de bien affreux. Ça t'es bien arrivé de te couper en cuisinant et de lecher le sang pour le retirer? ben c'est pareil!. 
Pour les plus sensibles, vous pouvez mettre un peu de shoyu sur votre bout de placenta pour faire passer le goût du sang.

Attention les amis! Souvent quand je parle de manger le placenta, les gens imaginent déjà un scénario pire que dans certains films d'horreur: moi dévorant le placenta à peine sorti de mon utérus et du sang dégoulinant du coin de ma bouche. Voyons! nous ne sommes pas des bêtes sauvages! hum…quoi que…(mais c'est un autre débat).
Non, nous pouvons faire cela de manière civilisée, comme je l'ai suggéré plus haut.

Pourquoi manger son placenta, me direz vous?
Et bien tout simplement pour en retirer un maximum de bénéf'!! 
Comme quoi par exemple?
Pour moi ce fut: 
- une montée de lait fabuleuse ainsi qu'une production lait parfaite (je n'ai jamais ressenti de baisse de lait, Elisa a toujours eu ce dont elle avait besoin).
- une bonne récupération (post accouchement à domicile).
- et pas de chute de cheveux!! et oui la fameuse chute de cheveux due à une baisse normale des hormones et bien oui mesdames vous pouvez l'éviter…j'en vois déjà quelques unes qui se demandent si elles ne vont pas manger un bout de leur placenta la prochaine fois… ;)

Et puis si on n'y pense bien nous sommes les seuls mammifères à ne pas manger notre placenta. 

"TOUTES LES MAMMIFÈRES MANGENT LEUR PLACENTA... SAUF LES FEMMES


Pourquoi donc la nature a-t-elle programmé tous les mammifères à cette sorte de rituel qui consiste à avaler une partie de leur placenta après avoir mis bas ? La seule évidence est que ce soit le meilleur moyen pour récupérer rapidement des forces après l’énorme travail de l’accouchement. Alors pourquoi la femelle de l’humain serait-elle la seule exception à la règle ? Ne serait-ce pas un oubli (volontaire) de la médecine ?
Pourtant lorsque l’on fouille un peu dans les archives du passé des diverses civilisations, l’on peut découvrir que par exemple aux Indes, depuis des millénaires, il est d’usage de récupérer le placenta des nouvelles accouchées afin de le calciner (méthode spagyrique). La cendre obtenue est utilisée pour restaurer les forces de la mère, et une partie est précieusement mise de côté pour servir éventuellement au bébé en cas de maladie grave. 
Plus proche de nous, il a été d’usage entre les deux guerres d’utiliser la voie homéopathique pour consommer « élégamment » le placenta.
Ce procédé fonctionne merveilleusement bien, autant pour la récupération rapide de l’accouchée que pour le soutien efficace du bébé en cas de maladies infectieuses graves (toxicose, méningite, attaques virales...).
Et puis le monopole dictatorial de l’industrie pharmaco-chimique d’après-guerre a rayé de la carte tout ce qui pouvait entraver le développement du chiffre d’affaires des antibiotiques. Ainsi, les voies autorisées avancent qu’aucune étude officielle n’a confirmé les effets prétendus – bien-sûr puisqu’on s’est bien gardé de les vérifier. Et pourtant, les analyses définissent le placenta comme un trésor de précieuses hormones et de vitamines." Comme nous l'explique si bien Michel Dogna.

Pour une meilleure conservation de votre placenta et donc pour pouvoir l'utiliser à long terme,vous pouvez fabriquer ou faire fabriquer votre propre tinture mère (ou iso-placenta). 

Pour en savoir plus : répertoire d’HOMEOPATHIE COURANTE par soi-même (éd. Guy Trédaniel), où il explique comment faire soi-même son iso placenta dynamisé en gouttes ou encore en allant sur le profil Facebook d'Alexandre Imbert .

Comment et quand l'utiliser? me demanderez-vous.
Et quels en sont les bénéfices?

Toujours d'aprés le trés bon article de Michel Dogna dans Alternative Santé:

Les bénéfices pour la maman ?

"L'Iso-placenta :
  • Aide à récupérer immédiatement force et vitalité après l’énorme travail de l’accouchement.
  • Permet une remise en place rapide des organes.
  • Contribue à bien mettre en place la lactation adaptée.
  • Permet d’éviter les engorgements et les lymphangites.
  • Relance la lactation si celle-ci a diminué ou si elle a été interrompue de manière forcée.
  • Permet d’éviter la dépression post-partum (baby-blues).
  • Prévient le vieillissement cellulaire qui fait souvent suite à l’accouchement dans les mois qui suivent.
  • Atténue la chute de cheveux courante après l’accouchement.
  • Permet de drainer les intoxications dues à l’utilisation de la péridurale ou des ocytocine.
Conseils d’utilisation : 20 à 30 gouttes 2 à 3 fois par jour selon les besoins
On l’utilise généralement pendant les 40 jours qui suivent la naissance, et d’une manière générale pendant toute la durée de l’allaitement."

"Les bénéfices pour le bébé ?


L’iso-placenta peut-être utilisé pour toutes les maladies virales, maladies infantiles,  tous problèmes en lien avec une baisse des défenses immunitaires ainsi que pour des maladies chroniques résistant aux traitements classiques.Donnée dès les premiers symptômes, cette préparation permet de juguler rapidement les maladies courantes et potentialise puissamment les traitements des maladies lourdes.
Ainsi, on pourra l’utiliser avec bonheur dans les cas de :
  • Gastro-entérite
  • Bronchiolite
  • Otite
  • Méningite
  • Maladies virales
  • Maladies infantiles : varicelle, rougeole, rubéole, oreillons, coqueluche,scarlatine
  • Toxicose
  • Forte fièvre
  • Forte bronchite
  • Otite – mastoïdite
  • Et tous problèmes de baisse de défenses immunitaires ou de maladies chroniques résistants aux traitements classiques."
Michel Dogna nous dit aussi avoir personnellement utilisé avec un succès inégalé l’iso-placenta sur toutes les pathologies ci-dessus, y compris sur ses propres petits enfants.
Lorsque le bébé est né sous péridurale, les séquelles courantes sont :
  • régurgitations,
  • nervosité, sursauts sans raison,
  • pleurs fréquents.
Il convient d'effectuer une cure de désintoxication dès sa naissance à raison de 10 gouttes 2 fois par jour pendant 15 jours.
Utilisable jusqu’aux 12 ans de l’enfant, cette préparation l’accompagnera durant toute sa croissance.
Conseils d’utilisation :      
De la naissance à 18 mois : 10 gouttes 2 à 3 fois par jour
Après 18 mois : 20 gouttes 2 à 3 fois par jour
Dans les cas sérieux, l’iso peut être administrée toutes les 2 ou 3 heures (forte fièvre, gastro…)"

Mon placenta est dans le freezer et attend d'être transformé en tinture-mère. Je dois prochainement le faire avec la "parteira tradicional" (sage-femme traditionnelle du Brésil) qui a accompagné mon accouchement. Dés que j'en aurai fait l'usage, je partagerai avec vous les bénéfices que j'aurai constaté.

Et vous? vous en mangeriez du placenta?
Pour celles qui l'ont peut-être déjà fait, quelle a été votre expérience?


C'est joli, vous ne trouvez pas? on dirait un arbre. Un arbre de vie!


mercredi 30 octobre 2013

L'Hygiène Naturelle Infantile ou HNI, c'est quoi au juste?

Bonjour chers lecteurs,

Aujourd'hui, j'avais envie de partager avec vous, le bonheur qu'Elisa et moi éprouvons à pratiquer l'HNI.


HNI?? késako?


C'est le fait de répondre à la demande de l'enfant quand au besoin d'éliminer (selles et urine). "Les bébés sont conscients de leurs besoins et naissent avec les moyens de les exprimer pour qu'on les aide à y répondre" nous explique Sandrine Monrocher-Zaffrano dans son livre "L'hygiène naturelle de l'enfant ( publier aux éditions jouvence).

Les bébés ont une complète conscience de leurs fonctions corporelles. Faisons leur confiance! L'HNI nous propose de reconnaitre et satisfaire ce besoin d'éliminer et ce, pour le plus grand bonheur de nos bouts de choux.
De plus, elle a pour avantage de renforcer les liens qui unissent les parents à leur enfant.

J'ai découvert l'HNI durant ma grossesse, en surfant sur le net et j'ai tout de suite adhéré! Je suis sage-femme et j'ai toujours su que les bébés avaient de nombreuses capacités, mais celle de contrôler ses sphincters, je dois dire que ce fût une merveilleuse découverte.

J'avais l'intention de commencer l'HNI dés la naissance, mais la fatigue étant bien là, je ne me sentais pas assez disponible pour mettre en place la méthode. Je dois dire qu'au début je me suis même dit que je n'allais jamais y arriver. Elisa faisait pipi tellement de fois dans la journée et il n'y avait aucune logique…Bref, je me suis laissée du temps.

Puis, quand elle a eu 6 semaines, je me sentais prête, j'étais reposée, disponible et très motivée!! Avant cela j'avais d'ailleurs commencé à repérer certaines mimiques qu'elle faisait au moment de faire caca. Je connaissais mieux ses habitudes et son rythme.


J'ai vu qu'Elisa faisait caca après la 1ère tétée du matin, je lui proposais donc le pot à ce moment là.

La 1ère fois qu'elle a fait caca dans le pot, j'étais toute contente, j'en revenais pas!! J'étais toute excitée, on aurait dit un enfant le jour de Noël. lol :D
Qui aurait dit que le caca de son enfant pouvait avoir autant d'effet!!! ahahahah.

Tous les matins, je lui propose le pot, en milieu de tétée, quand je vois qu'elle s'arrête et regarde dans le vide et…..PROOOOOUUUUUT c'est parti pour le caca dans le pot! ça me fait rire à chaque fois. Elle est tellement heureuse de faire dans le pot, ça se voit. C'est incroyable!

Quel bonheur de voir ce que son enfant est capable de faire, n'est ce pas?

Et aujourd'hui j'ai été assez impressionnée:

je la portais en écharpe et je suis allée étendre le linge. Elle s'est mise à pleurer un peu, mais je voulais terminer d'étendre le linge avant de la retirer de l'écharpe. Elle s'est mise à péter. Elle a eu plusieurs gaz, je pensais qu'elle avait même fait caca. Je me suis dit: "mince! vu comme elle a pété, il doit y en avoir partout!!"
Je suis allée la changer, et à ma grande surprise, que du pipi. Je l'ai alors mise sur le pot et là: elle fait un gros caca. :)
C'est fou!! Elle a réussi à se retenir jusqu'à que je lui propose le pot! ça m'épate! Je pense que c'est pour ça qu'elle pleurait…mais j'avais pas compris. hihihi.

Je suis tellement contente!! je voulais partager ça avec vous! :)


Peut-être qu'à la suite de ce post, vous aurez vous aussi l'envie (je l'espère) d'essayer l'HNI avec votre enfant. On peut la commencer entre la naissance et 6 mois, après le bébé n'étant pas reconnu dans son besoin d'éliminer, ne signale plus à ses parents ses besoins d'éliminer.


Quant aux professionnels de santé qui me liront, renseignez-vous d'avantage sur cette méthode et faites la connaître aux parents. Ça en vaut vraiment la peine!


Je conclurais avec les mots de l'auteure Sandrine Monrocher-Zaffrano:

"Avec un peu d'attention, du temps, beaucoup d'amour, on peut apprendre à communiquer avec bébé sur ses besoins d'élimination et l'aider à y répondre. Ce n'est qu'une façon de plus de lui témoigner du respect."

Elisa sur le pot :)

vendredi 18 octobre 2013

Il semblerait que mon problème de crevasses soit lié aux gencives de mon bébé qui se serraient trop fortement sur mon sein. Je ne connaissais pas ce phénomène, qui appremment est un réflexe du nouveau-né face à tout ce qui se présente dans sa bouche.
Merci à Michèle, mon amie et collègue sage-femme qui m'a parlé de ceci durant mon allaitement.

Il semblerait que l'on puisse diminuer les tensions créées par les gencives sur le mamelons en proposant des massages ou encore une pression sur le menton lors de la tétée.

Je vais tenter d'en savoir plus sur ce réflexe. Notre amie Michèle pourrait peut-être nous en dire plus dans un prochain billet...

Je vous tiens informés.

mon experience de l'allaitement

Bonjour chers lecteurs!

Vous m'avez manqué! Entre la fin de grossesse et tous les préparatifs pour l'arrivée de notre bébé, je n'ai pas eu une minute à consacrer o blog...j'espère que vous ne m'en voudrez pas...(je suis certaine que non ;) )

J'ai commencé à rédiger le récit de mon accouchement à domicile et j'espère le terminer trés prochainement pour pouvoir le publier sur le blog.

Mais aujourd'hui, je voulais vous parler de l'allaitement. L'allaitement du point de vue de la mère et non de la sage-femme. Comme le disent certains de mes amis : "les mots n'enseignent pas, seuls l'expérience enseigne". Donc je tenais à partager avec vous mon expérience de l'allaitement et tout ce que cela m'a  appris.

Au commencement, ce ne fut pas des plus agréables, je dois bien l'avouer...Et oui, contrairement à ce que j'avais imaginé vivre, j'ai pas mal "déguster" durant les 3 premières semaines (le fameux cap des 3 semaines!!! je sais ce que c'est maintenant).

Elisa est née à la maison, dans une ambiance sereine et pleine d'amour comme nous le voulions. Nous avons fait du peau-à-peau dés sa naissance et elle a tété dés qu'elle a su trouver le sein. Je me souviens encore de ce moment avec beaucoup d'émotions. Je la vois, nue sur ma poitrine, ballotant sa tête à droite et à gauche, reniflant l'odeur délicieuse du lait maternel.
C'est un des plus beaux et des plus émotionnants moments de ma vie.
Je savais que les bébés avaient cette capacitée innée de téter, mais le fait de voir son propre enfant trouver le sein, c'est magique! On a d'ailleurs tout filmé!! :)
Elisa n'a pas trainé pour trouver le sein, au bout de quelques minutes je sentais déjà une forte succion sur mon mamelon et entendais le bruit de déglutition qui l'accompagnait. Ça y est elle tétait.

Si je me souviens bien, elle a tété durant 1h30 sur les 2 seins. Puis, elle a dormi durant au moins 10h, pour téter de nouveau les 2 seins durant 30mn. Certains pourront peut-être s'affoler en lisant ceci, mais je vous rappelle qu'un bébé sait se manifester quand il a faim, et que notre seul rôle est d'être attentif à ses signes afin de lui proposer le sein quand il en a envie. Confiance mes amis, CONFIANCE! Votre bébé sait! Cette histoire d'hypoglycémie n'est que pure foutaise!! encore un truc inventé pour inquièter les parents...
D'ailleurs à ce sujet, vous pourrez lire un super article sur le site de la leach ligue qui s'appelle hypoglycémie et nouveau-né.

Elisa est un bébé goulu qui a une forte succion, ce qui m'a valu de grosses crevasses trés profondes sur les 2 seins. Vous comprenez alors que les premières tétées n'aient pas du tout été agréables. Il m'a fallu une bonne dose de patience et de tenacité pour continuer d'allaiter. Je comprends à présent, les mères que j'ai accompagnées par le passé, et qui ont arrêté d'allaiter car trop douloureux. Je l'avoue, je les ai jugées sans savoir...A ces femmes, je demande pardon.

Mes crevasses étaient tellement profondes que j'ai cru que mes bouts de seins allaient tomber!! Vision d'horreur!
Pour les connaisseurs, la première chose qu'on vous dit quand vous avez une crevasse, c'est que le bébé ne prend pas correctement le sein ou que la position lors de l'allaitement n'est pas bonne. Vous imaginez bien que, en tant que sage-femme, ce sont les premières choses que j'ai regardées! J'ai d'ailleurs demandé, à plusieurs reprises, à la sage-femme de vérifier si Elisa prenait correctement le sein et ce dés la 2ème tétée. La prise était correcte et la position aussi.

Apparemment, il s'agirait d'une adaptation normale de mes seins. En effet, j'avais de tous petits mamelons, et comme vous le savez, le bébé doit pour téter correctement, avoir le mamelon tout au fond de sa gorge. Mes mamelons se sont donc adaptés à la succion d'Elisa en se rallongeant. Je vois maintenant comme mes bouts de sein sont gros et longs. Rien à voir avec ceux que j'avais avant!!

Conclusion: j'ai appris que les crevasses peuvent être une phase d'aptation afin que nos mamelons aient une forme plus adaptée à la succion du bébé. Trés interessant!! C'est fou ce que notre corps a comme capacité d'adaptation!! Mais pas évident à vivre comme phase d'adaptation!!


Avant de terminer, je voudrais souligner également le rôle ESSENTIEL du père. Mon mari a été d'une patience et d'un soutien à toute épreuve!! Je l'en remercie encore aujourd'hui car sans cela, il est certain que j'aurais abandonné.

Le mot de la fin: aujourd'hui l'allaitement est un véritable plaisir, des moments de grande tendresse partagée avec ma fille et je me dis que j'ai bien fait de tenir bon les 3 premières semaines. Merci à tous ceux qui m'ont encouragée dans ces moments difficiles, votre soutien a été capital.



dimanche 2 juin 2013

Réflexion sur la relation soignant-soigné: une expérience riche d'enseignement.

Bonsoir cher lecteur,

j'avais envie de partager avec toi l'expérience de ma 2nde échographie.
Ah oui, c'est vrai, j'ai oublié de t'annoncer cette merveilleuse nouvelle: je suis enceinte!! Voilà maintenant 6 mois que j'ai la chance d'accueillir en mon sein ce miracle de la vie!! Du pur bonheur et plein de découvertes... mais ça je t'en dirai plus dans de prochains articles. ;-)

Je ne te cache pas que ce fut une expérience douloureuse. Mais toute expérience est bonne à prendre, tu ne crois pas? Bien sûr dans l'instant, on ne voit que le côté négatif de ce que l'on vient de vivre, on voudrait même que cela ne soit jamais arrivé!
Aujourd'hui, avec le recul, je sais bien que si j'ai rencontré cette expérience, c'est bien que j'avais quelque chose à y apprendre...

Je suis donc allée faire ma 2nde écho (celle que tu fais à 22SA). Au début je ne voulais même pas aller la faire. C'est vrai que ça peut paraître un peu surprenant qu'une sage-femme puisse dire cela, mais je savais bien que mon bébé allait bien et je n'avais nul besoin d'ultrasons pour me le dire (mais ça c'est un autre débat...).
Aprés avoir discuté avec mon amie et collégue sage-femme, je decidai tout de même de faire cette écho.

J'y allais donc, ce jour là, vraiment contente et presque avec hâte de voir des images de mon bébé.
(Il y a un détail important que je dois te spécifier: j'y suis allée seule car mon mari était au Brésil et je devais rester en France pour attendre mon visa.)
J'étais entrée dans le cabinet d'écho toute souriante et j'en ressortais en colère, avec un sentiment immense d'injustice.
Cela ne s'est pas passé du tout comme je l'imaginais.

Presque aussitôt arrivée dans la salle d'attente, je fus appelée. J'entrai dans la salle d'écho et enlevai mes chaussures et mon pantalon. L'échographe entra à ce moment là, me demanda de m'allonger sur la table d'examen. Je m'exécutai. Il commença à appliquer une tonne de gel froid sur mon ventre en me demandant qui suivait ma grossesse. Je dis alors la chose à ne pas dire : que j'étais sage-femme et que je suivais moi-même ma grossesse. Je crois que ce fut le facteur déclencheur de ce qui suivit.
Il commença alors à me sermonner sur le fait que je ne pouvais pas suivre ma grossesse, je n'avais pas le recul nécessaire et que c'est comme ça qu'arrive des catastrophes...Et vint le fameux dicton : " c'est toujours le cordonnier le plus mal chaussé".
Je ne dis rien, je n'avais pas envie de lui expliquer ma situation particulière et le fait que je n'avais plus de protection sociale à cause de mon statut d'expatriée... Je voyais bien de toute façon qu'il n'était pas en mesure de m'écouter.
Et ce fut ainsi tout le temps de l'examen. Pendant 45mn, cet homme ne cessa d'être désagréable et de me déblatérer tous les problèmes qu'un échographe peut rencontrer quant à la responsabilité qu'il a de faire des échographies anténatales, que ceci est peu rémunéré, qu'il ne gagne pas sa vie avec cela et que les jeunes d'aujourd'hui ne veulent plus assumer autant de responsabilités pour une si petite rémunération (à ses dires ils préfèrent "compter les métastases, ça rapporte d'avantage")....bref, bientôt il n'y aura plus aucun médecin pour dépister des anomalies anténatales et nous allons avoir des enfants malformés, handicapés, trisomiques...et "les parents ne pourront pas se plaindre car tout le monde s'en fout!".
Quand j'essayer d'être un peu optimiste quant à ses dires, il m'envoyait que "ma pauvre, vous vivez dans le monde des bisounours! Mais ouvrez les yeux!".  Je ne tentai donc plus aucune intervention, ne faisant qu'acquiescer ses propos.
A mon grand regret, pas une seule fois il m'expliqua ce que l'on voyait sur l'écran du moniteur! Il était trop concentré à me donner le pourcentage d'enfants handicapés qui était en hausse ou encore à me raconter l'incompétence de ces collègues échographes face au diagnostic de la trisomie 21.
Je restais passive, frustrée de ne pouvoir vivre ce moment comme un moment exceptionnel pour tout parent d'un 1er enfant. J'essayai de prendre du recul, de m'isoler de cette situation en me focalisant sur l'écran où je pouvais reconnaître certaines parties du corps de mon bébé.

C'est là que je me rendis compte que le fait même d'être seule, en petite culotte, allongée, face à ce vieil  homme aigri me paralysait. J'avais l'impression d'être une petite fille que l'on corrige parce qu'elle s'est male conduite. J'étais incapable de bouger, ni même de remettre cet homme à sa place. L'idée de partir me traversa l'esprit mais j'étais comme figée, attendant que ça passe. Un fort sentiment d'injustice et d'impuissance me submergea. Même le passage de la sonde sur mon ventre nue était devenue d'une violence inouïe! Je me sentais violais dans ma propre intimité de femme et de mère. De quel droit cet homme pouvait nous traiter ainsi, moi et mon bébé? J'étais simplement venue pour passer un moment agréable, voir des images de mon bébé. J'aurais voulu que ce soit un bon souvenir et non une torture!

Quand je sortis du cabinet, il me dit: " vous avez de la chance, celui-ci est normal!". C'était la goutte d'eau qui fit déborder le vase.
J'avais envie de pleurer et de hurler à la fois! Ce que je fis, silencieusement dans les toilettes. ( oui tu peux crier silencieusement, c'est possible, je t'assure! Tu ouvres grand la bouche mais aucun son ne sort: c'est ça crier silencieusement. Mais attention, il faut le faire avec l'intention réelle de crier! :-) sinon ça ne soulage pas.)

Tout ça pour vous dire combien je comprends, maintenant (encore mieux, car j'imaginais déjà avant),  la situation dans laquelle les femmes (allongées, presque nues) peuvent se trouver au moment de l'accouchement face à l'équipe médicale (en blouse, debout). J'ai compris dans quel état de fragilité on peut se sentir et que même si l'on pense pouvoir dire les choses, au moment où l'on se trouve dans cette configuration là, il en est tout autrement. Et de nombreuses histoires vécues, que l'on avait enfouies dans notre subconscient peuvent refaire surface.

Comme de bons amis me disent souvent: "les mots n'enseigent pas, seule l'expérience enseigne".

Merci pour cette expérience.


mercredi 10 avril 2013

Astuces naturelles pour soulager les fesses de bébé.

Une maman m'a demandé conseil pour traiter l'erythéme fessier ( ou "fesses rouges") de sa fille. Du coup, je me suis dit que c'était l'occasion de partager ces bons conseils avec vous ce soir.
Bien entendu il existe les crèmes vendues en pharmacie, mais je préfère de loin utiliser ce que notre bonne mère nature nous offre.

Commençons par quelques conseils de base :

-l'erythéme fessier est souvent dû au fait que les fesses de bébé restent trop longtemps en contact avec ses urines ou ses selles, ce qui crée un effet macération. Donc, aérer les fesses de bébé en le laissant de temps en temps sans couche. Simple et efficace!

- éviter les lingettes! ok c'est pratique mais bourrées de produits chimiques qui irritent la peau fragile de votre bambin. Préféré du coton imbibé d'eau pour le laver, puis le bon vieux liniment oléo-calcaire (huile d'olive et eau de chaux) à appliquer ensuite. En plus d'hydrater, cela formera un film protecteur sur les fesses de bébé.

- changer votre bébé le plus souvent possible, dés que sa couche est sale. C'est du bon sens.

Recettes naturelles et faciles à réaliser :

- faire infuser des fleurs de camomille : génial pour nettoyer les fesses de bébé.

- cataplasme de patate crue mixée ou encore de feuilles de laitues bien vertes que vous aurez faites bouillir et faites refroidir ( à appliquer durant 5min) pour traiter l'érythéme.

- de la farine de maïs en guise de talc.

- du bicarbonate de soude dans l'eau du bain pour inhiber l'effet du calcaire, ou des flocons d'avoine, bien connus pour rendre la peau douce. Les Romains et les Grecs prenaient des bains d'avoine car ils en connaissaient ses vertues hydratantes. (également efficace en cas de varicelle).

- huile de noix de coco, ou huile d'olive mélangée à un peu d'eau, à appliquer sur les zones irritées  jusqu'à disparition des rougeurs.

Pour ceux qui vivent dans un pays chaud comme le Brésil, ou si le temps vous le permet, un bon bain de soleil (avant 10H ou aprés 16H), facilite grandement la guérison.